Le « fonds ancien » est le point de départ de la médiathèque du Centre-ville de Saint-Denis. À la Révolution, les biens des ordres religieux et des nobles émigrés ont été saisis : c’est ce qu’on a appelé les « Biens nationaux ». Parmi ces saisies, des livres, que l’on a regroupés dans des « dépôts littéraires » : une centaine en France, dont un à Saint-Denis. Celui-ci regroupe les saisies du nord de Paris : Abbaye et autres couvents de Saint-Denis, Ermitage du mont Valérien, Minimes de Nigeon (Chaillot), Vertus d’Aubervilliers, Génovéfains de Nanterre, Pénitents de Belleville.
Les grandes institutions nationales sont venues puiser dans ce dépôt littéraire, en extrayant les ouvrages les plus précieux. Sont restés un peu plus de 4 000 documents, tous imprimés, allant du XVe siècle (« incunables ») à l’aube de la Révolution (XVIIIe siècle). C'est en 1798 que la municipalité a décidé de créer sa propre bibliothèque à partir de ces documents.
Aujourd’hui encore, le « fonds ancien » est un « fonds d’État » : l’État en reste formellement propriétaire, il en délègue la conservation à l’Établissement public territorial de Plaine Commune.
Les grandes institutions nationales sont venues puiser dans ce dépôt littéraire, en extrayant les ouvrages les plus précieux. Sont restés un peu plus de 4 000 documents, tous imprimés, allant du XVe siècle (« incunables ») à l’aube de la Révolution (XVIIIe siècle). C'est en 1798 que la municipalité a décidé de créer sa propre bibliothèque à partir de ces documents.
Aujourd’hui encore, le « fonds ancien » est un « fonds d’État » : l’État en reste formellement propriétaire, il en délègue la conservation à l’Établissement public territorial de Plaine Commune.